Revue de Presse

 

 

  1. Dernières Nouvelles d'Alsace, le vendredi 24 octobre 2008: spectacle de "l'ouvre boite" organisé par Schizo-Espoir
  2. Dernières Nouvelles d'Alsace, le Mercredi 9 mars 2005: Frères et Soeurs de Schizo
  3. Dernières Nouvelles d'Alsace, le Jeudi 3 mars 2005: Pour la bonne cause
  4. Dernières Nouvelles d'Alsace, le Samedi 12 mars 2005: Ils vont courir pour Schizo Espoir
  5. Journal l'Alsace, le Dimanche 30 janvier 2005: Pour la recherche
  6. Journal l'Alsace, le Samedi 5 mars 2005: Courir pour aider Schizo-espoir
  7. Journal l'Alsace, le Dimanche 13 mars 2005: Schizophrènes et artistes
  8. Journal l'Alsace, le Vendredi 10 juin 2005: Paroles d'espoir
  9. Dernières Nouvelles d'Alsace, le Mardi 16 mars 2004: « Visions de soi » à la cave vinicole
  10. Dernières Nouvelles d'Alsace, le Dimanche 14 mars 2004: Sport et bienfaisance à Osenbach
  11. Journal l'Alsace, le Dimanche 14 mars 2004: Une maladie si mal connue
  12. Dernières Nouvelles d'Alsace, le Dimanche 25 janvier 2004: Je suis schizo, mais je me soigne
  13. Dernières Nouvelles d'Alsace, le Dimanche 25 janvier 2004: Comprendre la schizophrénie
  14. Journal l'Alsace, le Mercredi 19 Mars 2003: Le cross de tous les espoirs
  15. Dernières Nouvelles d'Alsace, le Lundi 17 Mars 2003: Hanini tout schuss
  16. Dernières Nouvelles d'Alsace, Mercredi 12 Mars 2003: Le point sur la schizophrénie
  17. Journal l'Alsace, Vendredi 7 Mars 2003: Schizophrénie : deux journées de sensibilisation
  18. Journal l'Alsace, Vendredi 7 Mars: Questions à Philippe Oumedjkane
  19. Dernières Nouvelles d'Alsace, Vendredi 21 février 2003: Courir contre la maladie
  20. Dernières Nouvelles d'Alsace, Mardi 4 février 2003: Les journées de la schizophrénie

 


 

Le cross de tous les espoirs L'Alsace 19 mars 2003

Une météo agréable a veillé au bon déroulement du premier cross de la Vallée Noble, qui a connu samedi un énorme succès populaire.

 

Le podium de la course des As est en train de se constituer: Lahbib Hanini, Mostafa Zouhair et Gildas Lemoigne.

Coralie Epplin, (à gauche), de Soultzmatt, félicitée par le parrain de l'épreuve, Fouad Chouki.

 

ORGANISÉE par l'association Schizo-Espoir, qui rassemble les familles de malades atteints de schizophrénie, l'épreuve a rassemblé beaucoup plus d'athlètes que de spectateurs. L'engouement des participants à la cause défendue encourage immanquablement Philippe Oumedjkane, l'organisateur principal et son équipe à poursuivre ses efforts. Le programme incluait également une sensibilisation à la maladie, avec animation musicale, assurée bénévolement par l'ensemble du Centre hospitalier de Rouffach.

 

Les locaux dans la course

Parrainée par Fouad Chouki, 4e des championnats d'Europe de cross, la course proposait des parcours tracés sur les chemins et les prés, entre Osenbach et Wintzfelden, qui ont été plébiscités par les athlètes qui ont trouvé les parcours durs et sélectifs. La course des As a logiquement été dominée par les athlètes nationaux annoncés, Lahbib Hanini, Mostafa Zouhair et Gildas Lemoigne chez les hommes, Sandrine Jammot, dans l'épreuve féminine (L'Alsace lundi). Mais elle a aussi vu la participation de nombreux sportifs locaux, avec notamment l'Osenbachois Éric Millet, par ailleurs organisateur de la Ronde de l'Escargot, en juin, Christophe Acker (Lisbeth Sports), les frères Daniel et José Dagon, etc. Chez les dames, outre les licenciées du secteur, dont la Rouffachoise Hélène Trouche, qui a terminé sur les talons de Sandrine Jammot, il convient de relever les performances des sportives locales Denise Fillinger, Anne Lux, Marie-Paule Rieg, Danielle Pietrzak,… Familles, infirmiers et malades constituaient le plateau du Challenge des hôpitaux d'Alsace, avec plus de 200 concurrents. Une course particulièrement applaudie, avec de réelles performances sur le terrain de la part de ceux qui favorisent un autre regard sur la maladie. Les courses de jeunes ont aussi permis aux sportifs du canton, et de plus loin, de s'exprimer. Récompense suprême, les lauréats ont été médaillés par Fouad Chouki en personne, qui, par ailleurs, était très occupé à signer des autographes.

Photos Jean-Louis Neubert

 

© L'Alsace, Mercredi 19 mars 2003

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Hanini tout schuss

• • • Hanini devant Zouhair et Lemoigne et 400 coureurs au total. Le premier cross de la vallée noble organisé à Osenbach par et au bénéfice de l'association Schizoespoir, a connu un beau succès sportif et populaire.

 

Hanini, Zouhair, Lemoigne, de gauche à droite. Ce sera le tiercé dans l'ordre à Osenbach,

le visage des coureurs témoignant de la dureté de l'effort.(Photo DNA Julien Kauffmann)

 

Les champions et les populaires ont répondu à l'appel de la bonne cause. Le Val du Pâtre était noyé sous un magnifique soleil samedi et malgré un vent un peu frisquet, 400 personnes ont répondu à l'appel de Schizoespoir, une association qui défend la cause des malades atteints de schizophrénie. Le cross constituait aussi le dernier de la saison en Alsace.  Après une bonne soixantaine de jeunescollégiens et lycéens, 220 personnels des hôpitaux d'Alsace, malades, proches des malades et sponsors ont étendu un long et sympathique ruban multicolore dans les prés à la sortie d'Osenbach.

 

Classe, coeur et solidarité

Puis vint le tour des As. Ils étaient une bonne centaine et surtout à leur tête quelques-uns des meilleurs spécialistes régionaux, de telle sorte que la course fut la plus relevée de l'hiver mis à part les championnats et le Waldeck. Hanini, Zouhair, Lemoigne et les autres ont ainsi prouvé qu'ils avaient non seulement de la classe mais aussi du coeur et de la solidarité.  Patrick Keck, qui n'est plus tout jeune mais qui a toujours du talent, s'est lancé dès le départ sur un parcours difficile plein de faux-plats dont un contre le vent qui a fait mal. Il passa en tête à l'issue de la petite boucle initiale devant Hanini, Zouhair et Lemoigne.  Puis le Mulhousien, meilleur Haut-Rhinois du championnat d'Alsace, revint sur Keck et tenta de distancer ou au moins d'éprouver les deux Strasbourgeois. Mais ceux-ci ne cédèrent pas. " Je n'y ai pas assez cru, dira le Haut-Rhinois à l'arrivée. J'ai trop tergiversé sur ce parcours qui me convenait pourtant bien car c'était un vrai tracé de cross au contraire de celui de Salon-de-Provence. "  Alors que Keck fut distancé et rattrapé par Eich, le trio Hanini, Lemoigne, Zouhair resta ensemble jusqu'à la fin de la 3e boucle. Hanini força alors l'allure et prit quelques mètres à Lemoigne et Zouhair. Dans le dernier tour le champion interrégional de Vesoul assura son succès pour terminer avec huit secondes d'avance sur Zouhair qui avait réussi à décrocher Lemoigne et 15'' sur le Mulhousien. Pour la 4e place, Eich devança au terme d'un beau sprint, son coéquipier Keck.

Jamot chez les féminines

C'était vraiment très très dur, reconnut Zouhair. Beaucoup plus dur que la piste surtout après une semaine de ski à Châtel. J'ai été agréablement surpris par le monde présent pour soutenir une bonne oeuvre. " " Le vent et les faux-plats ont rendu la course difficile, renchérit Hanini. Et Gildas a bien résisté. C'est un tracé digne d'un championnat départemental. Cette semaine au ski où, malgré quelques chutes qui m'ont valu des bleus, j'ai pu décompresser et oublier ma déception de Salon. Je vais reprendre l'entraînement estival cette semaine en vue du 1 500m et du 5 000m avec comme première course, celle des interclubs début mai. "  Chez les féminines, qui ont finalement couru la même épreuve que les hommes mais un tour de moins, Sandrine Jamot, l'ancienne championne espoir du PCA maintenant individuelle et qui n'avait quasiment pas couru cet hiver à cause des études, s'est imposée devant Hélène Trouche, championne d'Alsace vétérane et Carole Dobischok. " Je suis satisfait, dit-elle, car j'ai vraiment peu couru ces derniers temps et ma dernière compétition remontait à Stosswihr il y a quinze jours. En plus, le parcours était dur. "

R.K.

 

 

© Dernières Nouvelles d'Alsace, Lundi 17 Mars 2003

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Le point sur la schizophrénie

Les journées de la schizophrénie auront lieu les 14 et 15 mars. Yann Hodé, psychiatre, praticien au centre hospitalier de Rouffach, fait le point.

 

Le psychiatre Yann Hodé exerce au centre hospitalier de Rouffach.(Photo DNA)

 

 

- Comment se manifeste la maladie ? - La schizophrénie apparaît le plus souvent chez les adolescents et les adultes jeunes. L'entourage observe généralement des difficultés scolaires, une tendance au repli sur soi, une impression de paresse pathologique, des comportements durs à expliquer pouvant aller jusqu'à l'hallucination, une sorte d'état dépressif qui n'en finit pas.  Le médecin va en plus retrouver une désorganisation du cours de la pensée, des idées délirantes, une émotion perturbée, de l'apathie, des troubles de la mémoire et de la concentration.

- Comment établit-on le diagnostic ? - Pour parler de schizophrénie, il faut non seulement qu'un minimum de symptômes coexistent mais aussi qu'ils durent au moins un mois et que leur présence ne soit pas explicable par d'autres raisons (drogues notamment).

1% de la population

- Quelles sont la fréquence, la gravité, le coût de la maladie ? - Environ 1% de la population est atteint dans le monde. L'OMS place la schizophrénie dans le groupe des dix maladies qui contribuent le plus au nombre de jours d'invalidité dans une vie. Enfin, 30 à 50% des patients tentent de se suicider et 10% y parviennent. - A quoi sont dus les symptômes ? - Les progrès des neurosciences et de l'imagerie cérébrale permettent de commencer à comprendre les liens entre un mauvais fonctionnement du cerveau et les symptômes observés. Il semblerait qu'on soit en présence d'une mauvaise régulation, dans certaines régions du cerveau, de l'action d'un neurotransmetteur (substance fabriquée par les neurones), la dopamine. Dans d'autres régions on assisterait plutôt à un défaut de dopamine mais aussi à des régulations inadaptées de deux autres neurotransmetteurs : la sérotonine (excès) et le glutamate (défaut).  A cause de ces dérèglements, le cerveau a du mal à comprendre les informations qui lui arrivent. D'où la difficulté à analyser le contexte d'une action, à avoir des réactions émotionnelles normales, à prendre des initiatives.

Médicaments indispensables

- Comment traite-t-on la maladie ? - Avant le début des années 1950, il n'y avait pas de traitement et les hospitalisations étaient très longues. Aujourd'hui, le traitement demande la mise en place d'une stratégie de soins qui inclut la prise de médicaments souvent à long terme mais aussi une action psychothérapeutique. Un accompagnement social adapté est primordial après l'hospitalisation.- Quelles sont les chances de guérison ? - Si on définit la guérison comme un état de stabilisation avec un bon niveau de fonctionnement social et une bonne qualité de vie, le taux de guérison ou de bonne évolution est de 50% environ. Il existe aujourd'hui une véritable statégie de soins qui intègre également les familles. Par exemple, à Rouffach depuis plus de quatre ans, un programme psycho-éducatif d'environ 30 heures destiné aux proches (Profamille) a été mis en place. De plus les médecins et l'ensemble du personnel de notre service apportent un soutien réel aux associations comme l'UNAFAM ou Schizoespoir. Le rôle de ces associations est à mon avis essentiel car il donne la parole aux gens les plus concernés et donc les plus motivés.

Conférences et cross

- Pourquoi ces journées de la schizophrénie ? - Elles résultent d'une initiative de Philippe Oumedjkane et Raoul Krychowski, infirmiers à Rouffach. Elle a été reprise par Schizoespoir et soutenue par le centre hospitalier de Rouffach. C'est une première nationale. - En quoi consisteront-elles ? - Le vendredi 14 mars auront lieu deux conférences. L'après-midi elle concernera les instituts de formation de soins infirmiers de toute l'Alsace et le personnel infirmier en formation permanente. Le soir à 19h30 à la salle des Fêtes de Soultzmatt, je donnerai une conférence pour le grand public dont le thème sera : " les modifications du fonctionnement des neurones dans le cerveau et comment les médicaments peuvent les corriger. " Cette conférence sera doublée le 19 mars dans la salle des fêtes de l'hôpital de Rouffach. Enfin, le samedi 15 à Osenbach, aura lieu un cross-country ouvert à tous et sur plusieurs distances dont les droits d'inscription (cinq euros) seront versés à Schizoespoir.

Propos recueillis par René Kuhn

 

 

© Dernières Nouvelles d'Alsace, Mercredi 12 Mars 2003

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Schizophrénie : deux journées de sensibilisation

L'association Schizo-Espoir, dont le siège est à Colmar, organise en partenariat avec le centre hospitalier de Rouffach les journées de la schizophrénie, qui auront lieu les 15 et 16 mars. Ce week-end de sensibilisation se déroulera juste avant la semaine de la santé mentale qui, elle, se tiendra du 17 au 23 mars. Son but est de sensibiliser le public à cette maladie et de mieux la faire comprendre. La schizophrénie, selon la définition du Petit Robert, est une psychose caractérisée par une désagrégation psychique (ambivalence des pensées, des sentiments, conduite paradoxale) la perte du contact avec la réalité, le repli sur soi. Cette maladie touche 1 % de la population. Pour ces deux journées, un programme a été établi. Vendredi 14 mars, à partir de 13 h 30, à la salle polyvalente de Soultzmatt, environ 300 étudiants des instituts de formation en soins infirmiers de la région participeront à une journée de formation consacrée à la schizophrénie. Le soir, à 19 h 30, au même endroit, le Dr Yann Hodé du centre hospitalier de Rouffach donnera une conférence avec l'association Schizo-Espoir, sur le thème de la schizophrénie. Les personnes qui souhaitent y assister sont priées de réserver en appelant Schizo-Espoir au 03.89.57.64.28. Samedi 15 mars, à partir de 13 h 45, un cross de la solidarité est organisé à Osenbach. Plusieurs courses auront lieu tout au long de l'après-midi. Une participation aux frais est demandée. Elle s'élève à 5 E pour les adultes et à 1 E pour les scolaires et les patients. Les premiers départs seront ceux des scolaires, suivra le challenge des hôpitaux d'Alsace sur 3000 m auquel sont invités à participer le personnel soignant, les patients et leurs familles, les partenaires sociaux ainsi que les sympathisants de Schizo-Espoir. Les athlètes licenciés, hommes et femmes, prendront le relais. Cette course de haut niveau sera parrainée par Fouad Chouki, 4e au championnat d'Europe 2002, et des sportifs nationaux sont attendus, notamment, Lhabib Hanini, Mustapha Zouhair et Gildas Lemoigne.

SE RENSEIGNER Association Schizo-Espoir, 8 rue Victor Huen, 68000 Colmar.

Tél. 03.89.57.64.28. E-mail : schizo.espoirAlaposte.net

 

© L'Alsace, Vendredi 7 mars 2003.

 

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Questions à Philippe Oumedjkane

Infirmier au centre hospitalier de Rouffach et athlète, il organise avec l'association Schizo-Espoir, samedi 15 mars à Osenbach, le premier cross de la Vallée Noble.

 

Philippe Oumedjkane souhaite que le cross du 15 mars soit une ouverture

vers les patients et les soignants de l'hôpital psychiatrique rouffachois.

 

 

Vous organisez le premier cross de la Vallée Noble, à Osenbach, dans le cadre des journées de la schizophrénie. Comment vous est venue cette idée ?

Je travaille au centre hospitalier de Rouffach depuis quatre ans. Auparavant, j'exerçais mon métier d'infirmier à Erstein, où j'ai organisé là-bas durant huit ans un cross des hôpitaux psychiatriques pour les enfants. Avec l'association Schizo-Espoir, dont je suis membre, j'ai souhaité faire la même chose. Les journées de la schizophrénie sont une opportunité pour allier mon métier et ma passion pour l'athlétisme.

 

Depuis combien de temps préparez-vous cette manifestation ?

Je connais bien le secteur de la Vallée Noble. Je me suis souvent entraîné dans le coin. J'ai commencé à tracer le parcours en novembre. Les boucles traverseront des champs entre Wintzfelden et Osenbach. J'ai travaillé en collaboration avec les agriculteurs des villages et les élus. Récemment, j'ai effectué une reconnaissance du parcours avec des médecins du centre hospitalier de Rouffach et des patients.

 

Faut-il être très sportif pour participer à ce cross ?

Non pas du tout. Il y aura plusieurs courses tout au long de l'après-midi du samedi 15 mars. Les premiers à s'élancer seront les collégiens de Rouffach. À 15 h, le départ de la course populaire sera donné. Tout le monde pourra y prendre part en toute convivialité. L'association Schizo-Espoir prendra en charge une assurance pour l'ensemble des participants qui n'auront pas besoin de fournir d'attestation. Cette course de 3000 m est baptisée Challenge des hôpitaux d'Alsace puisque le personnel soignant et les patients ont été invités à chausser leurs baskets. Les athlètes licenciés seniors femmes partiront à 15 h 30 et les hommes à 16 h 10. La course a été inscrite sur le calendrier de la ligue d'Alsace d'athlétisme.

 

Quelle sera la logistique mise en place pour cette course ?

La course sera encadrée par une cinquantaine de bénévoles de l'association Schizo-Espoir. Elle sera parrainée par Fouad Choucki, qui était 4e au championnat d'Europe 2002. Elle bénéficiera également du soutien logistique de mon club, l'ASPTT Mulhouse, et de l'appui du colonel Thomas du 152e régiment d'infanterie de Colmar qui mettra à disposition du matériel de sport.

Des sponsors offriront également des récompenses aux participants lors de la remise

des prix qui aura lieu à 17 h 30.

 

Qu'attendez-vous de cette manifestation sportive et plus largement

de ces journées de la schizophrénie ?

Le but est évidemment d'aider les patients atteints de schizophrénie ainsi que leur famille en réalisant des actions concrètes, qui touchent le public. Plus largement, ce genre d'opération doit permettre une ouverture sur l'hôpital psychiatrique. La santé mentale est, malgré sa récente médiatisation, quelque chose qui continue à faire peur.

 

Propos recueillis par Stéphanie Freedman

 

 

© L'Alsace, Vendredi 7 mars 2003.

 

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Courir contre la maladie

Sensibilisés par une émission télévisée, les élèves d'une classe de quatrième du Collège Jean-Moulin ont décidé de soutenir une opération de solidarité lancée par l'association Schizo-Espoir.

Sous l'impulsion du principal Jean-Pierre Toucas et avec le soutien de l'équipe administrative, la classe de 4e2 du collège Jean-Moulin s'est engagée à sensibiliser les autres élèves de l'établissement à la schizophrénie. Objectif : que le plus grand nombre d'entre eux participe au cross de la Vallée Noble, le samedi 15 mars à Osenbach. Une épreuve pour laquelle chaque élève devra verser lors de l'inscription un euro à Schizo-Espoir .  Parrainée par Fouad Chouki (4e au championnatd'Europe 2002), cette course verra la participation d'athlètes nationaux de haut niveau tels que Lhabib Hanini, Moustafa Zouhair ou Gildas Lemoigne. Elle sera organisée avec le soutien du Centre Hospitalier de Rouffach et de nombreux partenaires, dont les Dernières Nouvelles d'Alsace ou l'association d'hygiène mentale "Le Tremplin".  L'action des élèves est encadrée par trois de leurs professeurs : Jean-Marie Lechleiter, Marie-Paule Rollin et Éliane Schrade-Muller. Afin de préparer au mieux leur action, les collégiens ont récemment suivi une réunion d'information animée par le docteur Yaoun Hodé, psychiatre, qui leur a permis d'avoir une première approche de la maladie mentale. Philippe Oumedjkane a profité de l'occasion pour rappeler les modalités d'organisation de ce cross.

Course ouverte à tous

La course est ouverte aux licenciés FFA ou non (présentation d'un bulletin médical obligatoire). Une participation de 5 ? sera demandée pour les adultes. Les mineurs s'acquitteront d'une participation d'un euro et devront être munis d'une autorisation parentale. Les pré-inscriptions sont acceptées jusqu'au 12 mars ; elles peuvent être adressées à Schizo-Espoir 8, rue Victor Huen, 68 000 Colmar. Les inscriptions pourront également se faire sur place le jour de la course.  Renseignements auprès de Philippe Oumedjkane (* 03 89 49 69 67 ou 06 24 69 63 34) ou par e-mail adressé à schizo.espoir@laposte.net

R.W.

 

© Dernières Nouvelles d'Alsace, Vendredi 21 février 2003.

 

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Les journées de la schizophrénie

Les " Journées de la schizophrénie " auront lieu les 14 et 15 mars prochain. Au programme, deux conférences à Rouffach et un cross à Osenbach. La schizophrénie est une maladie bien compliquée et bien mal connue, souvent difficile à traiter malgré sa fréquence. Elle touche en effet 1% de la population et aucune famille n'est à l'abri. Elle commence souvent entre 15 et 25 ans chez les hommes, un peu plus tard chez les femmes. Elle se caractérise par des difficultés à suivre à l'école, à obtenir ou à garder un travail, par un repli sur soi, des comportements un peu bizarres et pas très adaptes.

Hallucinations

Il n'est pas rare que ceux qui en souffrent soient victimes d'hallucinations. Ils entendent aussi des voix même s'ils sont tout seuls, perçoivent des odeurs inhabituelles, ressentent dans leur corps des impressions curieuses. Mais beaucoup d'entre eux préfèrent ne pas en parler de peur qu'on les prenne pour des " fous ". La schizophrénie, car c'est d'elle qu'il s'agit, est le résultat d'une perturbation du fonctionnement du œrveau et elle nécessite un traitement qui réduira l'importance des troubles et même, parfois, les fera disparaître. Malgrè sa fréquence et les conséquences graves de la maladie (50% tentent de se suicider et 10% meurent de ces tentatives, 50% souffrent d'alcoolisme et 25% consomment des drogues), la majorité des malades ignore qu'elle en souffre et pense que c'est le monde qui est un cauchemar.

Un ghetto

Souvent aussi les proches des malades, laissés dans l'ignorance par les psychiatres, ne comprennent pas la maladie et accusent à tort les schizophrènes d'être paresseux, par exemple. La honte vient également submerger les parents, convaincus qu'ils sont responsables de la maladie à cause d'une mauvaise éducation. Longtemps renfermée dans un gheflo, la maladie commence lentement à en sortir grâce notamment à l'action d'associations. Ainsi a " Schizopespoir ", créée à Colmar début 2002, et qui réunit parents et proches des malades, veut changer le regard de la société, informer et aider les proches, faire en sorte que la maladie puisse être détectée et traitée le plus précocement possible. Dans ce but, elle organisera les 14 et 15 mars prochains les premières " Journées de la schizophrénie ". Le vendredi 14 à l'hôpital de Rouffach auront lieu deux conférences faites par le docteur Yann Hodè, psychiatre, l'une destinée au milieu médical, l'autre au grand public. Le lendemain samedi à Osenbach, se déroulera un cross-country ouvert à tous. Dans une ambiance conviviale, scolaires, patients, familles, soignants (infirmiers et médecins), athlètes de niveau régional (Lahbib Hanini, le meilleur crossman alsacien devrait être au départ) et sympathisants apporteront leur soutien à la lutte contre la maladie. Le droit d'inscription au cross (cinq euros) ira en effet à a " Schizoespoir ".

Pour tout renseignements, contacter l'association (03 89 57 64 28)

ou l'hôpital de Rouffach (03 89 78 70 70).

 

© Dernières Nouvelles d'Alsace, Mardi 4 février 2003.

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